Le syndrome d’excitation génitale permanente : hypothèses neurodéveloppementales - 01/09/20
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Le syndrome d’excitation génitale permanente (SEGP) se caractérise par des sensations d’excitation génitale, en l’absence de désir sexuel ou de stimulation sexuelle. Ces symptômes affectent surtout les femmes, sont décrits comme intrusifs, très pénibles, associés à des sentiments de honte, ils entraînent souvent d’importants troubles anxieux, dépressifs, des automutilations, des idéations suicidaires, voire des suicides aboutis. Plusieurs étiologies organiques ont été proposées et plusieurs traitements tentés, instaurés en général par tâtonnements itératifs, certains invasifs ou dangereux. Cependant, plusieurs études mentionnent la fréquence élevée des antécédents d’agressions sexuelles chez ces patients (environ 50 %). Comme plusieurs symptômes psychologiques sont souvent associés, ces patients peuvent avoir reçu différents diagnostics psychiatriques, principalement le trouble borderline ou le trouble bipolaire. Dans ces cas, le SEGP doit cependant être considéré comme un trouble dissociatif : cette expérience corporelle est une forme de dépersonnalisation et les sensations peuvent être qualifiées de symptôme dissociatif somatoforme. En effet, les troubles dissociatifs sont clairement associés à la violence interpersonnelle, surtout la violence et/ou la négligence dans l’enfance (Dutra, Bureau, Holmes, Lyubchik, & Lyons-Ruth, 2009). Le présent article a deux buts : d’une part, il reprend les principales études publiées en anglais sur ce sujet exceptionnellement évoqué en français. Et, d’autre part, il prend appui sur l’expérience clinique et sur les différentes publications évoquant les troubles dissociatifs somatoformes post-traumatiques pour décrire les hypothèses neurodéveloppementales et le type de prise en charge qui en découle, exceptionnellement évoqué dans la littérature pour le SEGP.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Persistent genital arousal disorder (PGAD), Somatoform dissociative symptoms, Childhood sexual abuse, Dissociation
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Vol 4 - N° 3
Article 100155- septembre 2020 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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